L a voici donc seule, face à elle même,
A ttendant dans ce long couloir,
T otalement décoré de marbre vert et boiseries précieuses...
T out à l'heure, elle le sait, son avenir sera joué.
E nfin, entendre de la bouche de cet autre la réponse attendue.
N e pas lâcher, positiver.
T out est une question de confiance, n'est-ce-pas?
E n soi, depuis longtemps, cette réponse, déjà, elle a.....
Terminé le 11 avril 2012. | 
« Ce vitrail contemporain est toutefois traité d'une façon relativement classique-techniquement parlant s'entend-avec des aplats de couleur cernés de traits pour délimiter les surfaces. Cette technique du "cloisonnisme" propre au vitrail a d'ailleurs été reprise par Emile Bernard, Gauguin et les Nabis. Mais la composition très en mouvement avec le jeu en oblique des jambes et la perspective qui donne une belle profondeur à la composition, vient déstabiliser l'oeil de sorte que l'on ne sait plus si l'on est dans un vitrail ou une peinture. Les jeux de miroirs et les transparences accentuent cet effet et donnent le vertige tout en donnant "corps", si l'on peut dire, à la signification du titre : l'attente. Cette "attente" pouvant être symbolique (le long couloir), ou physique (apparence sensuelle de la femme de par sa mise et sa posture). L'un n'exclut pas l'autre.... »
